COOPERATIVE OLEICOLE « LA COLOMBE »
La coopérative oléïcole « La Colombe » a été créée en 1933 par Paul Gras et une poignée de producteurs. Elle a pour but essentiel l’extraction de l’huile des olives, appelée aussi trituration. La coopérative ne triture qu’une seule variété d’olives : l’Aglandau ou Verdale de Carpentras.
Le bâtiment actuel a été construit en 1934. Depuis, plusieurs administrateurs se sont succédés et la coopérative a sans cesse évolué. Aujourd’hui, la superficie du bâtiment a quasiment doublé, toutes les machines ont été progressivement changées. Le moulin est actuellement équipé d’un matériel moderne et performant même s’il a conservé le procédé de fabrication original et traditionnel : broyage à meules et véritable pression à froid, c’est à dire sans adjonction d’eau chaude.
La coopérative est équipée d’un système informatique qui gère la production de ses 609 adhérents (au 30 septembre 2022) issus de 56 communes environnantes.
Jean Bucelle, Président de 1978 à 2013 et Olivier Salignon, le Président actuel aidés par le conseil d’administration travaillent sur la promotion de l’huile d’olive « La Colombe » en coordination avec le Groupement des Oléïculteurs de Vaucluse.
Une fabrication traditionnelle à base d’olives aglandau uniquement.
Même si les outils utilisés ont évolués, la technique de fabrication reste originale et traditionnelle.
Après la cueillette des olives qui se déroule de fin novembre à fin décembre, celles-ci sont stockées au grenier durant trois jours maximum. Après le lavage des olives, l’extraction de l’huile peut commencer :
Le broyage et le malaxage : Les olives sont broyées avec des meules en granit. Cette phase se fait sans dénoyautage préalable et transforme les olives en une pâte épaisse. Celle-ci est malaxée puis répartie sur des scourtins en nylon.
Le pressurage et l’extraction : Les scourtins sont pressurés par des presses hydrauliques (400 kg/cm²). Cette simple pression est la phase essentielle de la fabrication de l’huile d’olive vierge : elle a pour but de séparer les grignons (pulpe et noyau) de l’élément liquide (eau et huile).
La centrifugation : L’huile et l’eau sont ensuite séparées par centrifugation (6200 tours/minutes) sans aucun traitement chimique. L’huile d’olive ainsi obtenue est un produit naturel et sera, selon son goût et son taux d’acidité, classée en différentes appellations.
La moyenne des apports d’olives sur les dix dernières campagnes est supérieure à 200 tonnes par an avec un rendement moyen supérieur à 20% : il faut moins de 5 kg d’olives pour obtenir un litre d’huile. 85% de l’huile produite est reprise par les producteurs pour leur autoconsommation et 15% est commercialisée par des commerces de proximité.